Avez-vous vu le film « Les Délices de Tokyo » de Naomi Kawase ? (Voir la bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=k_ySsqUptJs). Si vous avez envie de goûter ces fameux Dorayakis mais aussi bien d’autres délices, la pâtisserie Tomo est l’adresse que nous vous recommandons et avons testée pour vous.
Pour découvrir ce lieu situé à 15 minutes à pied de l’hôtel, vous pourrez traverser le Palais Royal. La promenade sera particulièrement agréable. Attention, la pâtisserie ouvre à midi et il vaut mieux éviter l’heure de pointe (16h) où une vingtaine de clients peuvent attendre dans la rue.
L’affaire est tenue par un jeune français, Romain Gaia, et un japonais, Takanori Murata, issu d’une famille de pâtissiers et ex-chef pâtissier du restaurant étoilé « Aida » où il a rencontré Romain Gaia. Romain Gaia est chef pâtissier, a vécu au japon, parle japonais et s’est infiltré dans le monde des wagashis (pâtisseries traditionnelles japonaises). Je ne le savais pas mais c’est lui qui m’a accueilli et m’a renseigné sur ses produits. Il est très gentil.
Bien qu’il y ait 2 pâtisseries Tomo à Paris, tous les produits sont fabriqués dans les laboratoires respectifs de chaque pâtisserie. Seule la production du « Anko » (confit de haricot rouge Azuki) est centralisée. Les pâtisseries sont produites pour la journée et donc aucune des pâtisseries que vous verrez dans les étals n’a plus d’une journée.
Le lieu offre un salon de thé.
L’offre est saisonnière. J’ai retenu, pour le plaisir de mon équipe, 5 Dorayakis et deux Mochis. Pour faire simple le Dorayaki a un peu l’allure d’un pancake mais son goût et sa texture sont plus raffinés. Cette base est ensuite transformée et ajoutée à d’autres ingrédients pour constituer une pâtisserie.
Le Mochi est une préparation à base de riz gluant qui constitue l’enveloppe externe. Son fourrage est traité en couches de différents constituants.
Notre dégustation :
Dorayaki Baba au Whisky Nika et crème à la vanille de Madagascar : C’est très caramélisé grâce à un très bon whisky et une association heureuse avec le Dorayaki et la vanille. Subtil et pas trop sucré. Notre note : 7.5/10
Dorayaki Kurogama (à droite sur la photo ci-dessus), avec une mousseline de sésame noir et des fruits rouges de saison (nous avons eu des cerises et des framboises). La crème au sésame noir est délicieuse. Les cerises sont légèrement confites. Nous avons senti de légers cristaux de sel. C’est vraiment délicieux. 8/10.
Dorayaki Tropézien, infusé à l’huile d’olive et à la vanille de Madagascar, crème à la fleur d’oranger : Subtil goût d’orange. Moins flatteur que les deux premiers. Pas de grande surprise. 6/10
Dorayaki fraisier. Crème diplomate à la vanille, brunoise de fraise, gelée de fraise et nappage de son d’avoine : Excellente fraise. Adaptation du fraisier à la façon Dorayaki. Moins étonnant et moins exotique mais très fin. 7/10
Venons-en aux mochis.
Dômyôsi pèche : riz concassé, crème d’haricot blanc, pêche. La texture du riz est granuleuse et très originale. La pêche, légèrement confite, et le haricot blanc forment un très bon mélange. C’est très printanier, comme une brise rafraichissante et douçâtre. Vraiment délicieux. 9/10
Daifuki figue : Confiture de haricot rouge et figue fraiche. Excellente confiture.
En résumé, les pâtisseries que nous avons dégustées sont très légères. Cette sélection de saison est bien adaptée à l’été. Les saveurs sont raffinées, peu sucrées et le montage est beau. Le lieu est plutôt agréable et l’accueil lui aussi agréable mais également instructif. Prix moyen d’une pâtisserie : 6,20€
TOMO
11 rue Chabanais – 75002 Paris
Ouvert tous les jours de 12h à 12h
https://patisserietomo.fr/
19, rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois
75001 Paris
+33 (0)1 40 41 96 42